Un nouveau papier de l’équipe SPHERE vient de paraitre. Le constat réalisé est que la qualité de vie est un critère d’évaluation peu utilisé dans les essais cliniques de grande ampleur en cancer de la prostate.
Pourtant, les patients atteints de ce type de cancer sont prêts à faire des compromis entre leur quantité et leur qualité de vie. Ce cancer a une évolution lente : beaucoup de patients assez âgés meurent d’une autre cause. Il est donc souvent inutile de détériorer leur qualité de vie par des médicaments/chirurgies lourds.
Cela semble donc pertinent d’intégrer à la fois la survie des patients et la qualité de vie dans les études cliniques. Il faudrait à l’avenir davantage utiliser des indicateurs tels que les QALYS (Quality-Adjusted Life-Years) comme critère de jugement principal des études cliniques.
Ce travail a été soutenu par l’INCA (Institut National du Cancer).
Lien vers l’article : https://hqlo.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12955-018-0870-6
